Le voile se lève…

Et bien voilà, elle est faite cette fameuse écho morphologique. Tant attendue, rêvée, fantasmée…

Alors déjà j’ai réussi à retenir mes larmes, et ça c’est quand même un exploit personnel 🙂  Ensuite, nous avons appris que ce bébé était parfait (mais qui en douterait?) les proportions divinement dans la moyenne, le poids merveilleusement normal. Soulagement quand même…

Et puis surtout…

ben oui, on attendait surtout de savoir…

 

c’est une fille !!  Je vais avoir une fille! Je pourrai dire « moui, moaaa, ma fiiille…. »  🙂  Putain de merde, c’est énorme!

Et je vous dis pas l’état du futur papa! Depuis hier il a les fils qui se touchent, c’est un vrai bonheur à voir 🙂

Un autre 28 août…

28 août 2010…

Réveil à 6h du mat’, hystérie, joie, bonheur, je me marie !!  La journée est belle, le soleil est de la partie, la famille est là, les amis aussi. J’épouse un homme merveilleux, je le sais. Il m’aime, je le sais aussi et il sait me le montrer. Cette journée se déroule comme dans un rêve, tout est parfait, la bonne humeur se lit sur chaque visage, la fête se se termine à 8h du matin. Nous rentrons nous coucher dans notre auberge perdue dans la campagne, je conduis la voiture dans ma robe blanche, le soleil se lève sur les champs, instant magique… Tout est à portée de main ce jour-là, j’ai l’impression que tout est facile et simple. Je viens d’arrêter la pilule…

28 août 2011…

Réveil dans le gaz…Je suis seule, mon mari est en déplacement pour le boulot. Bon anniversaire de mariage glauque…Depuis un an que j’ai arrêté la pilule, j’ai eu mes « règles » deux fois (si un pauvre jour de saignement peut s’appeler des règles). La première fois c’était en juin, aprés presque un an sans contraception. J’ai peur, tout montre qu’il y a un gros problème de mon côté. Je flippe de savoir. Je flippe de ne pas savoir. Je flippe de ne jamais pouvoir. Les 3 gynécos que j’ai vus ont essayé des traitements qui n’ont eu comme effet que de me faire espérer et retomber un peu plus bas chaque fois. Je fête seule nos un an de mariage et du coup je « fête » nos un an d’essais…si on peut appeler ça des « essais » vu que je n’ovule pas. J’ai peur de commencer à compter en année…

28 août 2012…

Réveil joyeux, la nuit a été douce. Mon homme dort (ronfle) à côté de moi. Notre chambre est en travaux mais ça donne un côté camping. Aujourd’hui nous allons savoir…Fille ou garçon…Que de chemin parcouru, quel bonheur aujourd’hui… De l’écho de ce soir nous attendons de connaître son sexe bien sûr, mais surtout on a hâte de la/le revoir aprés 2 mois sans image, voir ses transformations, ressentir cette bouffée d’émotion qui va nous submerger dés que l’examen va commencer (savoir aussi si je vais pleurer pendant TOUT l’examen comme la dernière fois…)

Je vous souhaite à toutes de connaître vite votre 28 août 2012, vous le méritez…

Ma chance

Bon sang comme je savoure ma vie en ce moment… Je sais tellement combien ça vaut, combien c’est précieux. Je repense trés souvent à ce matin où le test a enfin affiché la deuxième barre tant attendue, ce matin où tout a basculé. Pourtant je sais que tout est toujours fragile, et l’expérience douloureuse de certaines d’entre vous me le rappelle. Du coup j’ai l’impression d’être une rescapée. Rescapée de la PMA d’où je me suis échappée et où tant d’entre vous sont encore enchainées. Rescapée (je touche du bois) de tant d’emmerdes qui peuvent vous tomber dessus pendant la grossesse.

Alors je savoure, je me délecte de chaque instant. En discutant avec une amie qui est tombée enceinte trés vite (d’ailleurs j’ai l’impression que toutes mes amies tombent enceintes comme ça, maximum 3 cycles!) je me suis rendue compte que l’attente qu’on a vécu nous a préparés. Non pas que je me réjouisse d’avoir galéré, oh que non, mais je me dis que s’il faut s’efforcer de tirer du positif de ce chemin semé d’embûches, alors ce sera ça : on est prêts, sereins, et on profite.

Il faut avouer qu’ici l’homme n’est pas le dernier. Passés les premiers mois pendant lesquels la grossesse n’était pour lui que virtuelle, maintenant il savoure tous les avantages : un rejeton qui donne des coups quand il pose sa main sur mon ventre (et rien qu’à voir ses yeux à cet instant, je ne regrette rien du parcours), une femme avec des seins énormes (il a d’ailleurs une taille de référence dans la tête, le 100G – sûrement rapport à une actrice porno de son adolescence, allez savoir-), et la valorisation qui va avec la future paternité (moi chef de famille, toi Jane!)

Pourtant il y a des inconvénients. Je n’ai pas basculé du côté rose layette de la Force! Dans le désordre il y a la cellulite (rétention d’eau oblige, mais il paraît que ça part. Il faut que ça parte putain!), l’impression d’être une loque (génant quand on est en plein travaux), l’essouflement dés qu’on monte 10 marches, ces moments où j’ai l’impression de me transformer en Mrs Hyde sans aucune raison, les énormes rots qui sortent de façon intempestive.  Mais bon franchement, c’est tellement rien tout ça à côté de tout le positif dont je me nourris depuis 4 mois et demi. (peut être que je reviendrai sur ces affirmations le jour où j’aurai des hémorroïdes et des varices)

Alors arrivée à mi-chemin de cette grossesse, je continue de planer. D’ici une semaine nous saurons si la merveille est une fille ou un garçon (d’ailleurs pour éviter tout débordement de miévrerie la chambre est déjà peinte, donc exit la déco rose bonbon ou bleu). On se décidera (disputera) sûrement pour un prénom, on dira « ma fille » ou « mon fils » avec des étoiles dans les yeux (et en pleurant aussi à cause des hormones). Mon homme continuera à m’appeler « ma petite femme enceinte jusqu’à la moëlle » et je continuerai de trouver ça beau.

Je me répète plusieurs fois par jour que ma vie est décidement trés bien faite, et ça fait du bien.

Bon sinon je suis crevée et j’attends mes vacances avec impatience 🙂

Fuck !!

Avez-vous déjà remarqué comment certaines personnes, à la vue d’une femme enceinte, se mettent à avoir les mains qui démangent, des spasmes dans les bras qui les amènent à toucher, caresser ces ventres rebondis ? Comme si ça portait bonheur, comme marcher dans une merde du pied gauche quoi…

Mais là j’ai juste envie de dire un gros FUCK !

Déjà en PMA, tu ranges ta pudeur bien au fond d’un placard avec de grosses couvertures par-dessus, et tu exhibes ton intérieur (fort joli évidemment) à tout un tas de spécialistes, hommes, femmes, peu importe.

Certes, mais dans ces moments là l’objectif final de cette mise à poil est le plus fort. On nous demanderait d’écarter les cuisses en chantant la Macarena pour avoir plus de chances de succès, ben on le ferait. (après tout, avant d’avoir le verdict d’infertilité et d’entrer dans la joyeuse famille PMA, combien d’entre nous ont fait le poirier après l’amour, hmmm ??)

Du coup, je n’ai pas trop mal vécu ces séances d’examen, les échos endovaginales de bon matin, mais uniquement car la volonté d’avoir un bébé faisait passer les aspects négatifs au second plan.

Mais putain, me faire caresser le ventre par des gens que je connais à peine, qui se jettent sur moi sans demander mon avis, là c’est no way !!

Je trouve ça indécent, sans déconner est-ce que je me permets de mettre mes mains sur le ventre des gens comme ça ?

C’est comme s’ils me forçaient à partager ma grossesse avec eux, et ben non merci.

Et c’est là que j’en arrive au côté vraiment curieux. Autant en PMA j’avais un besoin viscéral de parler, d’expliquer, autant maintenant j’ai envie de vivre cette aventure sans avoir à répondre aux questions des gens.

Livrer ce que je veux, aux gens que j’apprécie (comme ici 🙂  ), mais ne pas être obligée de répondre aux questions indiscrètes. Même aujourd’hui on m’a demandé si c’était un garçon ou une fille, ben ça m’a fait chier. En parler des heures à ma grand-mère, oui, mais à de vagues collègues, ben non.

J’espère de ne pas vous saouler avec mes « problèmes de riches », après tout je suis enceinte et c’est merveilleux, rien à redire là-dessus. Quelque part je trouve ça rassurant de ne pas trop gatouiller, et d’avoir gardé ma personnalité au-delà de la PMA.

Du coup j’ai la réponse à une question que je me posais avant que les traitements réussissent : est-ce qu’après la PMA on reste la même ?

Et ben oui et non. Je suis toujours la même, mais en plus affirmé. Je sais parfaitement ce que je veux pour cet enfant, et la première chose, c’est qu’on ne me fasse pas chier !

I’m back !

Grosse grosse honte à moi ! ça fait bien 1 mois 2 mois que je n’ai rien posté !
Bon faut dire qu’une attaque foudroyante de flemmingite aiguë m’a terrassée : incapable de faire un mouvement n’ayant pas une vocation utilitaire (manger, dormir, pipi) et néanmoins obligée de continuer les travaux de la maison, mes réserves de courage ont été entièrement consacrées à poser du placo, faire du plâtre,  et me dire -1) que ça n’avance pas assez vite ou bien -2) qu’est ce qu’on avance bien quand même ! (humeur fluctuante de la femme enceinte, variant selon l’heure du jour, la position des planètes, l’état de ses cheveux, ce qu’elle a bouffé il y a 5 minutes au dernier repas…bref)

 Et puis d’un autre côté, que vous dire ?

Ma vie s’écoule paisiblement, aucun nuage à l’horizon (sauf les enfoirés qui squattent le ciel alors que merde, on est mi-juillet quoi !!).  En même temps quand on se couche quasi tous les soirs à 21h30, il nous arrive rarement des trucs trépidants !

Je n’ai pas non plus envie de tomber dans le trip guimauve / yeux en cœur / papillons qui pètent.  Bon normalement c’est pas franchement mon truc, mais avec les hormones je préfère me méfier.

Du coup je voudrais pouvoir vous raconter ma nouvelle vie sans basculer dans le pregnant bitch qui donne à toute PMette normalement constituée des envies de coups de boule !

Je n’ai pas le talent de certaines pour raconter des petites anecdotes qui font se faire pipi dessus tellement c’est drôle, et en même temps je n’ai pas envie de lâcher ce blog qui m’a beaucoup apporté et m’a fait échanger avec vous toutes…

 

Donc promis, je vais me secouer les puces (mon chéri dirait « je vais me sortir les doigts »…je l’aime lui !) et revenir poster plus régulièrement !

 

Sur ce, je m’en vais prendre le train et passer un weekend à me faire coocooner chez mes parents. Un weekend de larve en quelques sorte !

Tact masculin – bis

Décidemment, ces mecs…

Aprés sa comparaison pleine de tact d’il y a quelques jours, mon chéri a cumulé quelques bourdes qui, je l’avoue, m’ont fait me marrer comme une baleine (non pas que j’ai déjà le physique d’un cétacé, mais je suis bon public, voire tréééés bon, tu vas voir…)

Première scène : de retour du boulot, je caresse amoureusement mon ventre quasi-plat mais légèrement gonflé…Il arrive par derrière, et là……Rhoooooo non, pas ce que tu penses!!  (vois comme je pratique aussi l’humour à deux balles!). Bref, il me dit « on sait pas si c’est le début de grossesse ou si c’est parce que tu manges trop… »   

Seconde scène (la meilleure) : on discute de la maternité, et je dis que je préfère la maternité A parce que là-bas l’allaitement est favorisé. Je lui dit qu’il pourra quand même donner des bib avec mon lait…Là son regard s’illumine…je me dis qu’il trouve ça trop mignon…Pas du tout… Il me dit « mais alors, tu vas te TRAIRE » !!!!!  Je sais qu’il a fait exprés d’employer ce mot, et venant de quelqu’un d’autre dans un autre contexte j’aurais vraiment pris ça trés mal, mais là, c’était juste la méga crise de rire 🙂

Bon voilà, tout ça pour dire qu’avec des parents adeptes de l’humour gras, ce gosse commence mal son éducation…J’ai peur qu’il finisse en fan des Grosses Têtes…

 

 

PMette un jour, PMette toujours ?

Je me demande si les sentiments qu’on ressent quand on est confrontés à l’infertilité passent un jour, même si le parcours se termine bien ?

 

Est-ce qu’un jour on devient capable de se réjouir d’une grossesse même si la fille est tombée enceinte en C1 ou pire, suite à un putain d’oubli de pilule ? Et ça même si la fille en question n’est qu’un personnage de fiction qu’on peut, du coup, insulter à loisir devant sa télé…

Est-ce qu’un jour on arrête d’avoir ce pincement au cœur quand un couple dit « on a quelque chose à vous annoncer… »

Est-ce qu’un jour on arrête de vouloir démontrer à tout le monde par A+B que NON, l’infertilité c’est pas dans la tête, et qu’ils n’ont qu’à aller faire un tour dans un centre PMA pour réaliser à quel point leurs paroles sont bouffies de connerie ?

 

En tout cas, je sais qu’aujourd’hui ce parcours de l’infertilité est encore bien trop frais pour pouvoir n’être qu’un souvenir.

Par contre mon homme ne s’en était pas rendu compte…il l’a appris hier soir…

 

Il est actuellement en déplacement. Pour situer le truc, il est dans le spectacle vivant, et dans sa troupe il y a une danseuse.

Laquelle vient de tomber enceinte.

Il me dit ça au téléphone, et déjà je trouvais ça bizarre. Je sais qu’elle est jeune, qu’elle débute, et en général on attend avant de fonder sa famille dans ce cas là (la question s’étant posée pour moi pour un éventuel choix de vie).

Donc je lâche, sûre de moi « elle a oublié sa pilule non ? ». Evidemment c’était ça.

Là-dessus pas de soucis, c’est la vie, ces choses arrivent, mais je m’en fous. Je ne veux pas y penser, pas en parler, je les efface de ma vue. Ça me rappelle trop à quel point la vie est mal foutue, alors que vous êtes si nombreuses à tout sacrifier pour obtenir cette grossesse…

Bon en plus elle ne sait pas si elle va le garder, perso je m’en contrefous.

 

Passe encore là-dessus…

Mais ce que je n’ai pas supporté, c’est :

–         « c’est exactement comme toi, elle a tout le temps faim, et blablabla… »

–         « ben elle a décidé de continuer à danser (alors que j’ai arrêté), tu sais c’est possible, gniagniagnia… »

 

Là il s’est pris une réponse-missile dans la gueule : « JE M’EN FOUS »

Il a bien tenté un « mais je pensais que c’était passé… »

 

Ben non c’est pas passé ! Et en plus c’est tellement indécent d’oser une comparaison !

Comparer une grossesse obtenue après de la souffrance, des pleurs, de la rage… Une grossesse que je protège (peut être que je surprotège je ne sais pas) en arrêtant de danser parce que si cette grossesse devait se terminer, j’aurais déjà du mal à me relever sans avoir en plus à supporter l’idée que c’est de ma faute parce que j’ai continué la danse.

Comparer cette grossesse à une grossesse consécutive à un putain d’oubli de pilule, à une grossesse dont la nana ne sait même pas si elle souhaite la continuer, et dans laquelle forcément la notion de risque n’a pas du tout la même acuité…

C’est juste à chier.

Je crois qu’il a bien compris le message. Je ne sais pas si c’est les hormones qui me jouent des tours, mais en tout cas pour l’instant il est bien trop tôt pour ignorer le parcours PMA qu’on a traversé.

Et je me demande si ça passera un jour.

30 petits jours

Oui je sais, je me suis absentée et en plus sans aucune explication…Honte à moi! 😉

Bon en fait j’étais en vacances (pas à l’autre bout du monde hélas, mais tout bêtement dans mon canapé) et j’ai déconnecté intégralement : pas d’internet, pas de forum, nada. J’avais besoin de faire le vide, me retrouver…

Non je déconne!!  J’avais besoin de dormir 16h par jour, de bouffer, dormir, bouffer… En fait je suis actuellement une serpillière avec un estomac, c’est dire mon état… Le petit être qui squatte mon ventre me pompe toute mon énergie et apparemment c’est la période où ces petites choses grandissent le plus, développent le plus de nouveaux organes/connections, et ça se sent…Il me réclame un quota de calories tout à fait impressionnant, tout en ne me laissant pas la possibilité de faire de gros repas. D’où l’obligation de bouffer à peu prés toute la journée…Le point positif c’est que  j’ai l’énorme privilège de ne pas avoir de nausées (pour l’instant, je touche du bois…oui je suis légèrement superstitieuse). En même temps, on s’est déjà cogné la PMA et son cortège de réjouissances, du coup je pense avoir validé mon quota de loose et avoir le droit de bénéficier de certains avantages non ?!  C’est comme si j’avais un ticket gagnant « grossesse peinarde sans emmerdes »!

Et puis surtout, SURTOUT, j’attendais la première échographie…Enfin, la première écho où le doc ne me demandait pas d’écarter les cuisses, youpi!!  Et là franchement, je vous souhaite toutes de connaître ça au plus vite, c’est le pied…Reconnaître sur l’écran ces images d’échographie qu’on a si longtemps lorgnées sur internet en se disant que la vie est une pute, c’est une belle revanche! S’entendre dire par le radiologue et ensuite par le gynéco que tout est parfait et que le début de grossesse se déroule sans problème, c’est génial! Mais le pied suprême, la satisfaction éternelle, l’orgasme de la PMette, c’est ce moment où le radiologue demande de retenir sa respiration, et où monte dans la salle d’examen ce bruit saccadé d’un petit coeur qui bat… (oui c’est mièvre, c’est dégoulinant, mais bon…). C’est le même moment où le mari, assez détaché devant les images d’un petit pois à l’échographie, a le regard qui se trouble (il avouera juste aprés qu’il avait été ému, ben quand même, qu’est ce qu’il lui faut!!)

 

Donc je suis officiellement entrée dans mon second mois de grossesse (et ça me fait toujours autant bizarre d’écrire ça!) et l’arrivée du basco-catalan est prévue pour le 5 janvier 2013!

 

Un peu dure de la feuille la nana!

 

Même si j’ai pissé sur plusieurs tests positifs (rhoo putain j’en ai même pas pris un en photo…)

Même si j’ai maintenant au compteur 4 prises de sang, dont 3 positives (les résultats de la 4ème arrivent à 17h30, avec les résultats de la toxo. Je dois arrêter de rouler des pelles à mes 2 chats, c’est dur)

Même si j’ai eu hier mon premier rencard avec mon gynéco PMA depuis la grande nouvelle, et qu’il a quand même déclaré, je cite (et c’est vrai, juré craché) « mais en fait dés qu’on réussit à vous faire ovuler, vous êtes très fertile » Gné ??

Même si mon chéri bave devant la taille de mes seins (uhuhuh)…

 

Et ben j’arrive pas trop à m’y faire

 

Exemple ce matin, j’appelle un cabinet de radiologie pour une écho de datation dans deux semaines.

Aprés 10 minutes d’attente téléphonique (là, ça change pas trop de la PMA), j’explique pourquoi je veux mon rencard, bon manifestement le standardiste n’a pas trop compris, puisqu’il me demande « vous êtes enceinte de combien ? »

Si j’avais tilté de suite, je lui aurait répondu qu’étant donné que je viens pour l’écho de datation, c’est qu’on peut en déduire, a priori et sans crainte de trop se tromper, que JUSTEMENT je ne sais pas trop de quand ça date. Bon en fait avec la PMA on sait grosso merdo, mais ça le mec ne le sait pas.

Et ben là rien, pas de répartie, je me suis juste demandé « mais de quoi il me cause lui ? »

 

Et du coup je me rend compte que la PMA m’a blindée, peut être trop.

Comprend bien, je ne me plains pas, oh non, au contraire ! Mais c’est pour l’instant très dur à réaliser, comme si le labo allait m’appeler pour me dire « aahh on est désolés, on a mélangé les résultats de vos prises de sang, en fait vous n’êtes pas enceinte, essayez encore ! »

En fait c’est tout bêtement une grosse trouille que tout s’arrête, et de repartir dans les piqûres, les contrôles, les échos…

 

Mais il est vrai que si on doit rempiler, il y aura une énorme différence : on saura que c’est possible. Et c’est déjà énorme.

Donc avec mon chéri on se concentre sur ça : quoi qu’il arrive à partir de maintenant, la conclusion sera positive ! (méthode Coué)

 

Le début de l’aventure

Alors ça y est, nous y voilà…

Une dernière prise de sang faite hier midi, l’attente du verdict, encore deux appels pour rien au labo parce que les résultats n’étaient pas prêts (pourtant j’avais bien attendu l’heure cette fois-ci!), et enfin la voix libératrice qui annonce trois chiffres…C’est rien du tout, ça pèse quoi ces trois petits chiffres pour une personne « hors PMA » ?

234…

PUTAIN 234 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le cri de soulagement qui est venu aprés il venait du fond du coeur, je te jure !

Et aprés on s’est chamaillé comme des gosses…ben oui, c’te crevette elle est forcément basque comme moi pour faire tripler le taux en 2 jours, alors que l’autre là, il croit que c’est parce que le spermatozoïde était catalan… N’importe quoi lui ! 🙂

Du coup demain nous aurons notre premier rencard « suivi de grossesse ». Putain j’y crois toujours pas. C’est complétement irréel. A part mon ventre qui tire et seins…comment dire….j’ai l’impression de m’être faite siliconer les lolos, ma foi c’est assez sympa (ça c’est ma version, du côté de mon homme c’est plutôt « c’est énooooooorme!!! »)

En tout cas merci à toutes pour vos croisages de doigts qui ont été remarquablement efficaces 😉